Les bruits indésirables
Une pièce silencieuse peut rapidement se remplir de tubes d'extraction bruyants, de ballasts, de ventilateurs à oscillation ou muraux pouvant provoquer des vibrations dans les armoires de culture, au niveau du sol et du plafond. Après avoir fermé la porte de votre chambre de culture, elle pourrait se trouver à l'abri des regards, mais comment savoir si votre gestion des bruits est vraiment efficace ? Mon conseil dans ce cas de figure serait de les faire disparaître par une méthode simple : attacher les tubes d'extraction au plafond et de les suspendre.
En utilisant des tubes isolants et un caisson insonorisé pour y placer vos tubes anti-bruit, vous remarquerez une très grande différence. Je vous recommande également de coller votre oreille au sol ou contre les parois des armoires pour ressentir de possibles vibrations.
Le contrôle des odeurs
Le contrôle des odeurs de votre culture pourrait faire la différence entre une culture en toute tranquillité, et une visite inattendue à votre porte. Toute chambre de culture de qualité devrait posséder un système d'extraction connecté à un filtre à charbon. Mon conseil dans ce cas serait d'investir dans un bon filtre. Ne soyez pas radins, ne choisissez pas le moins cher ou le plus petit.
Les tubes d'extraction sont conçus pour éliminer une certaine quantité d'air, donc assurez-vous d'avoir un débit d'air par heure adapté à la taille de votre armoire. Évitez les tubes d'extraction peu puissants et vérifiez régulièrement que l'air extrait sentent le propre. Un bon filtre à charbon durera longtemps avant son remplacement.
Les voisins mécontents
Il n'y a rien de pire que d'avoir des voisins mécontents. Après, ce n'est pas toujours si simple de garder les voisins à l'écart cependant, parfois, vos voisins pourraient être utiles. Je vous conseillerais d'essayer de discuter un peu avec eux de temps en temps pour ressembler à monsieur tout le monde.
Le fait de bien connaître vos voisins, ou au moins un peu, peut faire la différence et vous apporter un peu de discrétion si jamais ils venaient à ressentir une odeur ou à entendre un bruit depuis l'appartement d'à côté, du dessous ou du dessus. De par mon expérience, je peux vous dire qu'un voisin amical qui frappe à votre porte est bien plus agréable que de voir la visite d'un voisin énervé, et qui pourrait très mal finir !
Les plantes compatibles
Cette astuce est destinée aux cultivateurs d'extérieur ou à ceux qui aiment remplir leur jardin de variétés autofloraison. Une bonne façon de réunir toutes vos plantes est d'en avoir des compatibles. Cette technique sera simple, peu chère et non seulement elle ajoutera de la couleur et des arômes à votre culture d'extérieur, mais elle éloignera également et naturellement les insectes.
Ces plantes seront les chrysanthèmes, la coriandre ou encore la menthe-coq. De plus, il est toujours intéressant de voir que les limaces n'aiment pas le basilic, le fenouil et le romarin, ce qui sera pratique pour les cultivateurs britanniques par exemple. Une fois que vous aurez certaines de ces plantes, mélangez-les à vos plantes de cannabis. Si quelqu'un venait à survoler votre plantation, en hélicoptère ou autrement, il sera incapable de repérer votre culture. Ces plantes peuvent être trouvées dans toutes les jardineries et elles vous permettront d'entrer dans une nouvelle dimension.
L'élimination des déchets
En retirant vos anciennes terres de culture, les racines, les feuilles et les branches des plantes, ainsi que les pots et les bouteilles vides de nutriments ou encore les sacs de coco et de terre, vous pourrez gagner en discrétion. Mon astuce serait de réutiliser les substrats biologiques et d'encourager la vie microbienne. Pour les feuilles et les tiges coupées, elles peuvent être soigneusement compostées.
Pour les sacs plastiques, les pots à jeter et les bouteilles de nutriments vides, enveloppez-les soigneusement pour être sûrs qu'aucune bouteille ne puisse être remarquée. De plus, jetez-les dans une poubelle différente de celle des restes de vos plantes. D'autre part, si vous avez une bonne dose de résine sur les feuilles, vous pourrez les utiliser pour réaliser des extractions ou du BHO.
Les chambres de séchage
Il semblerait que la popularité des hybrides à l'odeur intense d'essence est en forte augmentation. Des variétés comme l'OG Kush, la Sour Diesel, la Chemdawg et d'autres bombes terpéniques auront vraiment une odeur incroyable pendant le séchage et le curing. Les variétés fruitées et florales n'empestent pas autant que les variétés terreuses et pétrolées. Mon conseil serait donc faire sécher vos fleurs à l'intérieur de l'armoire. Ne prenez pas de raccourcis et n'utilisez pas de grands cartons.
Investissez dans une bonne armoire équipée de filtres à charbon et d'extracteurs. Si vous ne pouvez pas vous permettre l'achat d'une très grande armoire, alors une plus petite fera l'affaire en fonction de vos besoins. Essayez de garder une température d'environ 15 ºC et une humidité de 30 %. Aussi longtemps que l'arôme des fleurs en séchage sera contrôlé, vous devriez pouvoir dormir sur vos deux oreilles, sachant que votre culture et votre chambre de séchage sont totalement à l'épreuve des odeurs.
Ne pas avoir la langue trop pendue
Malheureusement, à notre époque, les informations vont vite, donc je vous conseillerais de garder votre projet secret. Que vous cultiviez dans une petite chambre, ou dans une grande armoire pour des récoltes à grande échelle afin de commercialiser votre production, la meilleure façon d'arrêter les voleurs ou tout autre visiteur indésirable serait de passer sous les radars.
De nombreux cultivateurs ont été découverts après une dispute ou un désaccord. La jalousie ou une concurrence directe pourrait être la raison d'une descente de police. Et même si les lois ou les licences de culture pourraient vous couvrir d'une certaine façon en fonction du pays, garder son projet le plus secret possible sera une des clefs du succès.