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By Stoney Tark
La technique la plus populaire pour faire germer des graines de cannabis serait de les laisser au chaud entre des serviettes en papier humides. Il suffit d'utiliser 2 couches de papier et de les humidifier, sans toutefois les gorger d'eau. L'idéal serait d'offrir aux graines un peu de ventilation, puisqu'un tissu imbibé d'eau compliquera la germination. Les graines pourraient être ramollies et devenir pâteuses s'il y a trop d'eau. Vous pouvez parfois trouver une petite pousse se développant en recherche d'un milieu de culture capable de s'ancrer et de faire naître une racine solide.
Malgré la joie du producteur, quand les racines sont longues et saines, faire en sorte que les racines des graines ne prenne pas la forme d'un J peut être plus facile à dire qu'à faire. L'idéal serait de placer la serviette dans une enveloppe ou une pochette en plastique de façon à la garder à la verticale. Cela encouragera la racine à se développer de la même façon qu'elle ne le ferait dans n'importe quel support de croissance, tout en garantissant que la racine ne prenne pas cette forme de J.
Pour ma part, pour faire germer les graines, je préfère placer les semis dans un verre avec environ 5 cm d'eau. Une fois que les graines commenceront à flotter, elles commenceront toutes à s'ouvrir et à laisser apparaître des racines après quelques jours. Certaines graines peuvent même germer à la surface de l'eau, mais dans les deux cas, c'est une méthode de germination sûre qui fonctionnera même avec certaines vieilles graines tenaces.
La germination des graines dans un verre d'eau impliquera d'ajouter des trichodermas comme inoculant et parfois une goutte d'extrait d'algue pour accélérer le processus d'ouverture. Les graines peuvent montrer des pousses 6 heures seulement après avoir été placées dans l'eau, alors que d'autres peuvent prendre jusqu'à 3 à 5 jours. Avec la nature, la patience est la clé du succès.
L'importance de l'humidité relative et de la température
Pendant cette phase, les feuilles pousseront et les tiges se développeront sur leur structure initiale. Les plantes devront recevoir un cycle de lumière de 18 heures pour 6 heures d'obscurité dans le but de reproduire les saisons et le même climat du printemps à l'été, c'est pourquoi les plantes ne produiront que de la matière végétale. Cette étape est primordiale pour déterminer la taille finale des plantes, ainsi que la structure de la canopée, le développement de la zone racinaire, les sites de floraison potentiels et l'efficacité de la floraison de votre plante.
Les semis auront besoin d'une grande humidité et de températures élevées, et ce sera également le cas pendant la phase végétative de façon à ce que les plantes puissent fonctionner au meilleur de leurs capacités. Les températures diurnes devront être fixées à environ 24 ºC et environ 5 à 8 ºC de moins la nuit.
L'humidité relative doit être proche de 70 à 75% de façon à avoir des journées chaudes et humides, comme en extérieur. Les stomates, responsables de l'absorption du dioxyde de carbone dans l'air, fonctionnent mieux lorsque l'humidité est élevée. Lorsque l'humidité relative est faible, les stomates se ferment et la photosynthèse cessera également. C'est une des raisons pour lesquelles les plantes faneront et se fermeront si l'air est trop sec.
La meilleure façon d'avoir une température et une humidité relative adaptée pendant la période de 18/6 serait d'installer un régulateur d'humidité programmé selon vos paramètres. Le système de contrôle sera connecté à un humidificateur qui se mettra en marche et s'arrêtera lorsque le taux d'humidité sera trop élevé ou trop bas en fonction du réglage. Grâce à ce petit assistant dans la chambre de culture, vous pourrez vous en éloigner tout en étant certain que l'environnement est parfait et que le taux de photosynthèse est le meilleur possible.
De quels nutriments les plantes ont-elles besoin pendant le 18/6 ?
Les nutriments sont généralement divisés en deux catégories : les nutriments primaires et les oligo-éléments. Les nutriments primaires sont constitués d'azote, de phosphore et de potassium, c'est-à-dire les éléments primaires présents sur les étiquettes des bouteilles d'engrais. Vous avez sûrement constaté que les engrais de croissance possède généralement un ratio NPK de 5-2-2, alors qu'un engrais de floraison sera plutôt de 2-7-8. Ces chiffres indiquent la concentration respective en azote, en phosphore et en potassium présente dans l'engrais en question.
L'azote
Pendant la phase de croissance, l'azote aidera les plantes à pousser avec force et en bonne santé. À l'intérieur des feuilles se trouvera la chlorophylle, qui agira comme une plateforme permettant la photosynthèse. Plus la production de tissus foliaires est riche en chlorophylle, plus les plantes échangeront rapidement des glucides et de l'oxygène.
Le phosphore
Le phosphore régule la synthèse des protéines, le développement cellulaire et le développement de nouveaux tissus, mais il sera également responsable de la croissance des tiges et d'un branchage fort. Les racines auront également besoin de phosphore pour développer des racines plus prolifiques et pour prendre un bon départ.
Le potassium
Le potassium est utilisé pendant la phase de croissance pour permettre aux plantes de devenir plus fortes et plus résistantes à la sécheresse, aux maladies, aux nuisibles, et devra être utilisé avec de l'azote et du phosphore, ou tout autre oligo-élément, dans une équation complexe pendant la croissance des plantes.
Pour s'assurer d'obtenir des plantes produisant une quantité suffisante, il est recommandé de commencer avec un milieu de culture riche en matières organiques et de le compléter avec des nutriments liquides. Le compost est naturellement riche en magnésium, c'est pourquoi il sera parfait lors de la culture de variétés OG Kush puisqu'elles auront tendance à être très lourdes après en avoir absorbé suffisamment. Un milieu de culture organique et riche sera également efficace en oligo-éléments, tout aussi vitaux que les nutriments primaires pour les plantes.
Et les différentes méthodes de culture des plantes ?
C'est pendant la phase de croissance des plantes que vous devrez avoir recours aux différentes méthodes de culture, car elles pourraient être stressantes et contre-productives pour les plantes pendant la floraison. Les différentes techniques pouvant être utilisées sont les suivantes :
Le topping est méthode consistant à supprimer la pousse apicale de la plante. Une fois que la tige aura été proprement retirée et laissée pour cicatriser, 2 nouvelles pousses repousseront à la place de la pousse d'origine, donnant ainsi naissance à un paire de nouvelles branches au niveau de la croissance symétrique au sommet de la plante. Cette technique stoppe la dominance apicale et permettra d'obtenir des plantes plus larges et latérales, réduisant ainsi la hauteur de croissance.
En attachant les plantes, c'est-à-dire la LST, vous contrôlerez légèrement vos plantes. Le principe d'attacher les plantes consiste à faire croire à la plante que la pousse supérieure dominante n'est plus le point le plus élevé. En réponse à cela, les pousses restantes se trouvant en-dessous de la couronne passeront au-dessus de la canopée. Après 2 à 3 jours, la partie pliée repoussera vers le haut. L'avantage d'attacher les plantes est qu'elles prendront une forme buissonnante, avec de nombreuses pousses supérieures pour un meilleur rendement.
Le supercropping décrit une technique HST consistant à briser les parois internes de la tige et des branches. Les plantes répareront cette cassure avec une poussée d'hormones végétales. Non seulement la cassure repoussera avec un nœud dur en bois solide, mais les hormones végétales et les auxines forceront également les plantes à pousser avec une stature sérieuse et saine. Le supercropping demandera un peu de pratique avant de se perfectionner vraiment, mais les plantes guériront et rebondiront toujours plus fortes.
Le pruning ou taille consiste à façonner soigneusement les plantes en supprimant certaines croissances. Cette technique devrait être réalisée juste avant la floraison, puisque le changement d'énergie que les plantes utiliseront pour produire une forte canopée sera beaucoup plus efficace que sans la taille. Une bonne règle de base consiste à éliminer 60 à 70 % de la croissance sous la canopée supérieure, en veillant à ce que le feuillage restant se développe avec un éclairage complet et ne produise que des pépites denses et épaisses.
Le SCROG consistera à utiliser un écran dans le but de produire une canopée avec des têtes supérieures de 60 à 90 cm de hauteur. En façonnant les plantes grâce à un treillis ou un grillagé pendant un long moment, non pas pour des raisons de support, mais pour créer un cadre garantissant que tout ce qui passe à travers l'un des carrés, vous obtiendrez de lourdes branches pleines d'herbe. Pour perfectionner le SCROG, toutes les techniques ci-dessus doivent être effectuées en plusieurs étapes pour obtenir la canopée finale souhaitée.